La promotion d’un monde plus humain, plus juste et plus solidaire fait partie de la mission fondamentale de l’Eglise et compte au nombre des raisons essentielles incitant des personnes à s’activer en son sein. L’engagement bénévole joue un rôle significatif pour la concrétisation de cette mission: en Suisse, non seulement l’Eglise mais encore la société dans son ensemble ne seraient pas ce qu’elles sont sans le travail bénévole. Celui-ci comble des lacunes dans le fonctionnement de la vie sociale et ouvre la porte à de nouvelles approches. Il permet de couvrir des besoins importants, favorise la cohésion sociale et enrichit la vie au sein de la collectivité. Les personnes qui accomplissent du travail bénévole le vivent comme un engagement de poids, utile, pertinent et propice à l’épanouissement de la créativité.
Le bénévolat dans la société et au sein de l’Eglise est un sujet que la Conférence centrale traite à l’échelon national. Elle est associée à des efforts menés sur une vaste échelle visant à créer des conditions-cadres favorables au volontariat, car les personnes qui s’engagent gratuitement ne tombent pas du ciel. Elles se mettent à disposition là où leur sont confiées des responsabilités et des tâches pour lesquelles elles disposent de la formation et des instruments nécessaires, là où elles se sentent soutenues et leur travail est reconnu. Concrètement, la Conférence centrale participe
En outre, la Conférence centrale profite de ses activités de lobbying pour défendre les intérêts du bénévolat, mais aussi accomplit du travail de sensibilisation et coordonne les efforts consentis au sein de l’Eglise catholique dans ce but. C’est ainsi qu’elle a siégé au sein du comité national de soutien de l’Année européenne du bénévolat 2011.
Une organisation de la taille de l’Eglise catholique, disposant de fonds considérables et revêtant un intérêt public, se doit de connaître sa situation et les évolutions qui se dessinent en son sein. L’établissement de données statistiques et de repères socioreligieux concernant l’Eglise catholique en Suisse s’inscrit dans cet effort de clarification. En effet, c’est sur de telles bases objectives que l’Eglise est en mesure de donner des renseignements sur elle-même et de justifier des réglementations étatiques fixant son statut juridique et son mode de financement. Ces éléments d’information lui permettent aussi de planifier son action et d’évaluer l’impact de cette dernière. Voilà pourquoi la Conférence centrale verse un subside élevé à l’Institut suisse de sociologie pastorale (SPI) à Saint-Gall, dont les études et publications sont signalées régulièrement aux organisations ecclésiastiques cantonales. La Conférence centrale interprète et commente à leur intention ces travaux de recherche pour répondre aux questions soulevées. En outre, elle lutte au niveau politique pour que l’Office fédéral de la statistique relève, évalue et mette à disposition des données utiles pour l’Eglise.